Portraits de cyclo-logisticiennes #8

La cyclo-logistique est un domaine encore très masculin certes, mais chez Toutenvélo, nous cherchons à gagner en parité. Nous avons eu envie de vous partager un portrait de cyclo-logisticiennes mensuellement, pour tordre les clichés et encourager les femmes à postuler sur ces métiers.

Pour ce huitième portrait consacré aux femmes cyclo-logisticiennes, c’est Clara de Toutenvélo Grenoble qui nous parle de son métier :

Portrait de cyclologisticienne

Quel est ton poste chez Toutenvélo et depuis quand y travailles-tu ?

Je suis coursière à vélo depuis fin mars 2024 à mi-temps.

A côté de ce travail, je fais toujours des documentaires radio et des formations au podcast auprès de jeunes en établissements scolaires.

Pourquoi as-tu postulé chez Toutenvélo ?

Pour la possibilité d’avoir un poste à mi-temps et poursuivre mon activité à côté !

Et ça faisait plus de sens pour moi d’avoir un job alimentaire qui se fasse à vélo.

Quelles sont tes missions ?

J’arrive le matin à l’entrepôt Toutenvélo, j’y prends un vélo électrique et j’y attelle une remorque. Je vais ensuite à l’entrepôt Lyreco où je suis la seule livreuse à vélo, et je charge les commandes de ma tournée. Je fais ensuite la livraison de tous les points.

Ce que tu apprécies le plus dans ce travail ?

Découvrir plein d’endroits et d’entreprises dans Grenoble, des lieux où je ne serais jamais allée. J’aime faire du vélo et le contact avec les gens.

Avais-tu des appréhensions avant de travailler dans la cyclo-logistique ?

Je n’avais pas d’appréhensions car j’ai déjà travaillé dans des milieux professionnels où il n’y avait que des hommes. Et d’un point de vue physique je suis quelqu’un d’assez solide, j’ai travaillé en charpente auparavant.

J’avais juste un peu peur que ce soit très speed sur les tournées, mais en fait ça va.

C’est un métier qui t’amènes a travailler dans l’espace public. En tant que femme, comment le vis-tu ?

Je le vis bien ! Le fait d’être visible et de faire un métier habituellement effectué par des hommes m’amène à recevoir très souvent des remarques comme : « Ah qu’est ce que vous êtes courageuse ». A Grenoble les gens sont habitués au vélo, et ça attire plutôt la sympathie et la curiosité.

Que dirais-tu à une femme qui hésite à candidater ?

Je lui demanderais pourquoi elle hésite ?

Il faut aimer faire du vélo mais il y a un peu de manutention car l’entreprise est prévenante sur les gestes et postures. Et de plus le vélo électrique c’est magique ! L’effort fourni reste assez faible.