La cyclo-logistique est un domaine encore très masculin certes, mais chez Toutenvélo, nous cherchons à gagner en parité. Nous avons eu envie de vous partager un portrait de cyclo-logisticiennes mensuellement, pour tordre les clichés et encourager les femmes à postuler sur ces métiers.
Pour ce cinquième portrait consacré aux femmes cyclo-logisticiennes, c’est Fanny de Toutenvélo Rennes qui nous parle de son métier :

Quel est ton poste chez TEV et depuis quand y travailles-tu ?
Livreuse et responsable accueil et formation des nouveaux·elles. Depuis octobre 2019.
Que faisais-tu avant ?
J’étais Barmaid.
Pourquoi as-tu postulé chez Toutenvélo ?
J’ai postulé parce que les missions avaient l’air cool mais surtout parce que je souhaitais m’investir dans une entreprise ESS.
Quelles sont tes missions ?
Mes missions sont les mêmes que celles des autres livreurs·euses. Nous sommes toutes et tous formé·es sur les tournées. Ce qui nous rend très polyvalents·es. Notre emploi du temps change toutes les semaines, voire même en cours de journée.
Avais-tu des appréhensions avant de travailler dans la cyclo-logistique ?
Être à la hauteur de la chance qu’on m’offrait.
En quoi ton poste a évolué depuis tes débuts ?
Dès que j’ai commencé à être à l’aise dans l’opérationnel, on m’a questionné sur mes envies et mes aspirations pour que mon poste évolue. Avec la création du parcours AFEST, j’ai découvert une vraie appétence pour la formation. J’ai suivi des formations de facilitatrice et de tutrice, et je suis devenue responsable de la formation et de l’accueil des nouvelles recrues.
Selon toi, qu’est-ce que Toutenvélo a mis en place pour favoriser l’égalité homme/femme ?
Favoriser la mixité des équipes en essayant de respecter la parité, utiliser l’écriture inclusive, mixer les équipes peu importe la dureté de la tâche, modifier les emplois du temps en fonction de nos menstruations, l’égalité salarial, le partage égalitaire des tâches de ménage, l’écoute (notre parole vaut celle d’un homme), le soutien quand nous faisons face à des agressions sexistes.
Avais-tu des appréhensions avant de travailler dans la cyclo-logistique et que dirais-tu à une femme qui hésite à candidater ?
Personnellement, je n’ai jamais douté être capable de faire la même chose qu’un homme. En fait, ce doute je l’ai découvert dans le regard et les mots des autres.
Je lui dirais que rien n’est impossible si on le fait avec les bonnes personnes. Et que nous sommes bien plus fortes que ce que l’on voudrait nous faire croire.