Portraits de cyclo-logisticiennes #9

La cyclo-logistique est un domaine encore très masculin certes, mais chez Toutenvélo, nous cherchons à gagner en parité. Nous avons eu envie de vous partager un portrait de cyclo-logisticiennes mensuellement, pour tordre les clichés et encourager les femmes à postuler sur ces métiers.

Pour ce neuvième portrait consacré aux femmes cyclo-logisticiennes, c’est Clémence de Toutenvélo Rouen qui nous parle de son métier :

Portrait cyclologisticienne Toutenvélo

Quel est ton poste chez Toutenvélo Rouen et depuis quand y travailles-tu ?

Je suis cyclo-logisticienne et mécanicienne cycles, depuis octobre 2023.

Que faisais-tu avant ?

J’étais orthoprothésiste, et avant d’arriver chez TEV Rouen j’ai travaillé chez Lovelo.

Et sur la partie mécanique vélo, je suis autodidacte. J’ai passé beaucoup de temps dans l’association Guidoline à Rouen, où j’ai beaucoup appris en étant bénévole.

Pourquoi as-tu postulé chez Toutenvélo ? 

Parce que le poste me permettait de faire de la mécanique cycles, et je trouvais l’idée de travailler pour une Scop intéressante, ça allait avec mes valeurs !

Quelles sont tes missions ? Ou ta journée type ?

Généralement je roule le matin et je m’occupe de la maintenance des vélos et des remorques l’après-midi. J’ai toujours au moins une journée complète à rouler.

Ce que tu apprécies le plus dans ce travail ?

Quand je suis en tournée, ce sont les relations avec les gens. Maintenant que je connais bien les différents clients, ce sont des moments agréables et conviviaux.

Avais-tu des appréhensions avant de travailler dans la cyclo-logistique ?

Oui j’en avais quelques unes comme de me faire mal, ou de ne pas réussir à assurer physiquement.

En quoi ton poste a évolué depuis tes débuts ?

Oui, au début j’avais juste un après-midi de maintenance mécanique, et désormais je suis passée à 4 après-midi de maintenance.

Selon toi, qu’est-ce que Toutenvélo Rouen a mis en place pour favoriser l’égalité homme/femme ?

Les candidatures féminines sont traitées de la même manière que celles des hommes. Et je n’ai jamais eu l’impression d’avoir été moins écoutée parce que j’étais une femme.

C’est un métier qui t’amènes a travailler dans l’espace public. En tant que femme, comment le vis-tu ?

Je le vis très bien, les gens sont souvent impressionnés et hyper sympas. J’ai rarement eu des soucis.

Que dirais-tu à une femme qui hésite à candidater ?

Il faut tenter, car on ne sait pas tant qu’on n’a pas essayé !